Dans de nombreux pays à travers le monde, la mise au point de cartes du radon est le point de départ de la construction des politiques publiques en matière de mesure du radon. Ces cartes illustrent ainsi la plupart du temps les zones à potentiel faible et élevés comme c’est le cas en France. La récente étude publiée par Eric Petermann, Peter Bossew et Bernd Hoffmann chercheurs de l’agence allemande de radioprotection (BfS), remet en question l’efficacité des cartes de radon et notamment leur impact sur la compréhension du risque radon par le public.
Comprendre les cartes de radon
Les cartes de radon sont des outils destinés à prioriser l’action publique. En ce sens, elles définissent des zones prioritaires ou le risque radon serait potentiellement plus élevé qu’ailleurs sur le territoire. En effet, il faut bien comprendre que ces cartes comme c’est le cas en France sont la plupart du temps bâties à partir de données qui ne permettent pas d’évaluer la réalité du risque radon mais simplement un potentiel de risque. Cette nuance fait l’objet de trop peu de pédagogie alors qu’elle constitue un élément majeur pour appréhender la réalité du risque radon. De fait, ces cartes laisse ainsi le grand public fonctionner selon une logique binaire contreproductive à savoir que le radon est un problème dans les zones prioritaires et n’en est pas un en dehors de ces zones. C’est entre autres ce que dénonce cet article.
Plus de cancers liés au radon dans les zones non à risque ?
Si d’un point de vue pédagogique et santé publique, les cartes du radon sont très contestables, les experts allemand démontrent également que les conséquences des effets nocifs de l’exposition au radon affecteraient finalement davantage de personnes vivant en dehors des zones prioritaires délimités en Allemagne que de personnes vivant à l’intérieur des zones prioritaires.
La mesure du radon est le seul moyen de déterminer le risque
Les niveaux de radon peuvent varier considérablement au cours de la journée et même d’une pièce à l’autre dans le même bâtiment. Les caractéristiques du sol et du sol ne sont pas les seuls facteurs qui peuvent causer des niveaux élevés de radon à l’intérieur. Par exemple, la structure d’un bâtiment ou la qualité de la ventilation doivent être prises en compte lors de l’évaluation des risques.
A moins de mesurer le radon dans tous les bâtiments de France, Il est donc impossible d’imaginer une carte qui puisse établir la réalité du risque. Par conséquent, la seule façon d’identifier le risque pour la santé lié au radon est d’effectuer une mesure.
Faites confiance au leader mondial de la mesure du radon
Radonova mesure le radon dans plus de 80 pays à travers le monde et est le leader de l’industrie dans des pays comme la Suède et la Suisse, dont l’expérience en matière de gestion publique de la question du radon est bien plus ancienne et importante qu’en France. L’expérience et les connaissances accumulées au fil des années dans ces pays ont conduit les autorités locales à délaisser petit à petit les cartes du radon et à rendre la mesure du radon obligatoire dans les zones prioritaires et non prioritaires.
Faites confiance au leader mondial et commencez à mesurer le radon dès maintenant.
Lien vers l’article original : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0265931X22000236?via%3Dihub