2. La méthode de détection passive :
Dans le cadre d’un diagnostic initial, c’est à dire lorsqu’aucune donnée n’est préalablement connue, il est recommandé d’utiliser des détecteurs de radon passifs. C’est la méthode la plus simple, la moins chère et la plus fiable pour déterminer la concentration moyenne de radon.
Comment ça marche ?
Un détecteur passif ne nécessite aucune électronique pour fonctionner. Il va enregistrer physiquement les traces laissées par les rayonnements alpha émis par le radon lors de sa désintégration. Cette méthode ne délivre donc pas de résultats en direct et nécessite une lecture différée du détecteur en laboratoire pour compter ces traces. Rapportées à la durée d’exposition des détecteurs, il devient alors possible de déterminer la concentration moyenne. Le laboratoire éditera alors in fine un rapport d’analyse qui précisera pour chaque détecteur utilisé la concentration moyenne en radon.
Plus la mesure va durer longtemps, plus elle sera représentative de la réalité et permettra de niveler les fluctuations ponctuelles des concentrations de radon dans le temps. En effet, la concentration en radon à l’intant T varie parfois du simple au décuple sur une même journée. On obesrve également des fluctuations importantes selon les saisons. Pour ces raisons, les autorités de santé préconisent de faire durer la mesure au moins deux mois dans la mesure du possible et idéalement en hiver car c’est en hiver que les conditions les pires sont réunies pour favoriser les fortes concentrations en radon.
La réalité n’autorise malheuresement parfois pas toujours le loisir de faire durer une mesure aussi longtemps. Aussi, lorsque le temps fait défaut, les détecteurs Rapidos permettent de disposer de résultats indicatifs en seulement 10 jours d’exposition.
Attention, en fonction du contexte de la mesure, il est nécessaire de considérer certaines obligations réglementaires. Ainsi dans le cadre d’une mesure selon les exigences du code du travail ou du code de la santé publique, il est obligatoire de faire durer la mesure au moins deux mois, entre le 15 septembre et le 30 avril.
Dans certains cas ou lors d’investigations complémentaires, d’autres méthodes de mesure (en continue ou ponctuelle) peuvent être nécessaires pour permettre une meilleure gestion dans la lutte pour réduire les concentrations de radon dans l’air intérieur.